La chance sourit toujours aux autres ... (PV Kalas)

Jeanne examina la dague au manche en cuir avec beaucoup de minutie. Elle n'avait rien de spéciale, cette dague, toute simple sans motif. Mais ce n'est pas ça qui intéressait Jeanne, mais plutôt sa longévité. Elle serra l'arme dans sa main, vérifiant qu'elle était bien à sa taille... Enfin, au moins à celle de l'adolescente. Elle finit par faire un sourire rayonnant, et à se diriger vers l'entrée de la boutique. Cela faisait un moment qu'elle faisait le tour de l'armurerie, essayant de se baser sur les souvenirs qu'elle avait de son enfance. L'odeur des produits pour l'entretient des armes l'avait assaillit, comme un souvenir douloureux à vivre... Mais quelque part, elle savait qu'elle aimait cette odeur, malgré qu'elle avait bien dû mal à l'ignorer pour son bien.
Puis son regard c'était posé sur cette dague. Ce qu'il lui fallait. Elle posa dix pièces d'argent sur le comptoir de la boutique, les faisant tinter. Un homme aux muscles développé apparut à l'entrée, la dévisageant.

-T'es pas un peu trop jeune, toi, pour avoir une arme ?

-Ne dit-on pas que les temps sont difficiles ? Une jeune fille devrait toujours être armé.

L'homme lui fit un sourire édenté avant de s'approcher. Il regarda d'un œil critique les dix d'argent avant de renifler et de les rafler. Il les fourra dans sa poche et souhaita une bonne soirée à Jeanne, la laissant avec un sourire d'enfant comblé. Ça avait toujours quelque chose de difficile, quand elle jouait la gentille fille de seize ans … Étant donné que son masque d'adulte fait, justement, trop adulte. Elle se détourna, glissant l'arme dans sa sacoche en toile où un vieux livre de sorts anciens et dangereux reposait déjà. Heureusement qu'elle avait pensé à emmener cette sacoche, parce qu'on ne l'aurait sûrement pas laissée se balader avec un livre comme ça … Quand elle se retrouva dehors, elle fut, premièrement, exaspéré en voyant l'obscurité dans les rues. La nuit, elle était tombée ! Mais elle ne pouvait pas rester ici, le soir, sous cette forme … Bien trop imprudent. Puis elle poussa un cri de surprise quand un goute d'eau lui tomba sur le visage. Oh, il se mettait à pleuvoir en plus ! Et elle ne pouvait même pas utiliser une protection, à par si elle voulait attirer l'attention avec sa magie. Un autre cri lui échappa quand elle pensa à Karlyn, son compagnon magique ! Où était-il ?! Un phénix mourrait à la première goutte d'eau ! Qu'elle idiote, elle lui avait dit de ne pas entrer, pour ne pas faire fondre une arme … Et lui, il l'avait écouté jusqu'à se mettre en danger !
Jeanne se mit à courir dans la rue en criant le nom de son compagnon, attirant l'attention des passants. Oh, et puis tant pis ! Son compagnon passait avant les regards étonnés des passants. Quoi ? Ils n'avaient jamais vu une gamine de seize en cape rouge ?! Sa capuche était tombée, laissant son jolie visage au teint d'un blanc de porcelaine à la vue de tous, et ses longs cheveux noirs gouter au sol. Jeanne commença à paniquer, Karlyn de répondait pas.

-Karlyyyyn ?! Cri ! Où es-tu ?!

Elle s'arrêta au milieu de la rue qui était dorénavant vide, tournant sur elle-même. Elle refoula ses émotions d'adolescente, qui lui donnaient une forte envie de pleurer … Décidément, sa forme adulte était plus agréable dans ces cas-là. Jeanne se laissa tomber au sol, sur les pavés sales.
Puis Karlyn poussa un cri. Un cri de douleur.
NON ! Jeanne se releva en trébuchant pour courir dans cette direction, hurlant le nom du pauvre phénix Elle arriva dans une ruelle couverte où deux hommes avaient enfermé Karlyn dans une poubelle, qui fondait peu à peu sur l'oiseau. Jeanne regarda, horrifiée, le métal fondre sur son compagnon, ce qui ne risquait pas de le tuer si on ne le laissait pas sortir ! Le métal allait le recouvrir, l'étouffer ...

-Lâchez-le ! Arrêtez !

Jeanne courut comme une folle dans la rue, bousculant les sacs de déchets et poussa l'homme qui tenait le couvercle de la poubelle. Elle attrapa le couvercle à main nue, contrairement à l'homme qui l'avait pris avec plusieurs couches de vêtements. Jeanne sentit sa peau brûler, mais lança le couvercle au loin, laissant son compagnon sortir en trombe de la poubelle à moitié fondu. Jeanne gémit quand elle regarda sa main où le métal avait brûlé la peau … Celle-ci fumait encore. Elle releva la tête quand elle vit Karlyn se prendre un coup de barre de fer et s'écraser au sol. Quand elle glapit de nouveau en leur ordonnant d'arrêter, un des deux hommes lui avait déjà attrapé le bras.

-Alors la gamine, on nous empêche de jouer ?!

Jeanne oublia momentanément sa brûlure, pour fusiller du regard l'homme qui la tenait. La quarantaine, sale, moche, et sentait horriblement mauvais. Elle n'allait pas le raté. Quand elle allait activer sa magie pourpre, celui qui avait frappé Karlyn cria.
Elle ne s'en rendit d'abord pas compte, occupé à chercher le sort le plus cruel qu'elle avait. Mais quand celui qui la tenait se mit à crier lui aussi, elle tourna la tête. Et elle mit plusieurs secondes avant de comprendre ce qui se passait ...

(C'est bon ? Bon, une agression, désolé .. Rien trouvé de mieux. :s Tu m'excuses ?)

(Ne t'inquiète pas , je t'excuse , et puis bah voila , tu me dit si tu aime pas ^^ )

Kalas avait décidé d'aller faire un tour en ville pour faire quelques achats discrètes , ou du moins pour paraitre comme tel , rester toujours dans le même endroit lui déplaisait , c'était devenu une réaction normale lors de son passé : toujours rester en mouvement , il se promenait donc dans les ruelles , ses vêtements noirs le rendent quasi invisible dans l'obscurité qui s'était installé depuis quelques heures , il visita un certain nombre d'échoppes:
Un vieux magasin de livres de sorts , qui avait un certain nombre d'ouvrages tout a fait intéressant , et quasi antiques , couvert de poussière , et a manier avec extrême précaution tout autant par la fragilité physique des livres , que par la dangerosité du leur contenu , il décida d'ailleurs de s'en procurer un , il était relativement cher , mais en valait la peine.
Un magasin de divers ustensiles magiques , qu'il ne survola que légèrement.Une horlogerie , qu'il ne fit qu'observer car il avait une certaine attirance vers les montres , mesurant le temps , l'une des seules choses fixes et absolues qui a été crée a ce jour.Et autre magasins divers et variés , plus ou moins recommandables.
C'est alors , que lors de son déplacement relativement furtif il entendit le cri aigu de douleur de ce qui lui semblait un animal , il se dirigea vers la ruelle d'où il avait entendu provenir le gémissement de douleur , et furtif se plaça de façon a pouvoir observer sans être observé sois-même, il vit deux hommes qui avaient enfermé dans une poubelle ce qu'il avait identifié comme ce qui semblait être un phœnix... Il réfléchit un instant et remarqua que des gouttes de pluie tombaient , il ne pleuvait pas encore vraiment , mais il n'allait pas tarder , ce qui serait une menace a cette magnifique créature , il était peut-être froid , mais il n'avait pas la moindre considération pour ceux qui torturent des créatures d'une élégance tel.
Il remarqua d'un coup une autre voix:

-Lâchez-le ! Arrêtez !

...Il s'agissait d'une jeune fille , probablement dans les 15-16 ans elle portait une cape rouge dont la capuche n'était pas mise , probablement a cause de la course de la personne qui la possédait.Celle-ci s'élança a tout vitesse dans la ruelle , passa a coté de Kalas ,toujours inaperçu de tout les gens présent a la scène , elle bouscula les sacs poubelle , poussa l'homme qui fermait la poubelle , et attrapa a main nue le couvercle en question , qui était logiquement et visiblement chaud, et le lança furieusement ce qui libéra le phœnix , puis la jeune fille regarda sa main qui fumait encore , visiblement brulée , car elle gémit.
Kalas vit l'un des hommes prendre une barre en fer , et frappa l'oiseau , qui tomba.
Lorsque elle essaya a nouveau d'aller a son secours , l'autre homme l'attrapa par le bras et dit:

-Alors la gamine, on nous empêche de jouer ?!

Elle lui adressa un regard noir et s'illumina d'un coup de pourpre et l'homme qui avait frappé le phœnix s'écroula de douleur , l'illumination soudaine avait fait sursauter Kalas , qui instinctivement avait crée un bouclier pour se protéger , voyant qu'aucun danger pesait et que l'homme qui tenait la jeune fille s'apprêtait a lui porter un coup, Kalas s'avança dans la ruelle et activa un sort qui enflamma d'une belle flamme noire et rouge-sang la main qui allait tenter de frapper la mystérieuse inconnue, l'homme lâcha abruptement la fille , et se roula par terre de douleur , essayant d'éteindre la flamme qui se propageait progressivement sur tout le corps , évitant de tuer , tout en causant le plus de douleur possible, il s'approcha pour admirer plus amplement le spectacle , qu'il aimait déjà , en oublient momentanément la fille qui se tenait la , toujours illuminée de pourpre , surprise , et sur ses gardes.
Kalas se tourna de façon soudaine vers elle , et la regarda de son œil rouge qui transparaissait a travers ses cheveux et sa capuche , il brillait légèrement , chose qu'il faisait toujours lorsque il prenait plaisir a faire souffrir les autres avec la magie , mais il ne luisait que très légèrement , ce qui aurait pu être imperceptible , il lui adressa la parole , toujours sans la moindre expression sur son visage , et il lui dit de sa voix calme et froide:

-Ne devriez vous pas aller sauver le phoenix ? De plus il commence a pleuvoir , donc si vous en avez l'intention , je vous conseille de vous dépêcher.

Puis il se tourna vers l'homme qui se rouait sur le sol,il incanta un instant et les flammes disparurent , ne laissant que le corps vivant ,assommé et meurtri de l'homme sur le sol, puis il se retourna vers la jeune fille , et il réalisa : Pourquoi était-il intervenu? Pourquoi l'avait-il aidé? Pourquoi restait-il là , a attendre une réaction? Pourquoi ne dispartait-il pas dans le noir , comme il le faisait toujours?

Jeanne fixa l'homme à ses pieds, il ... brûlait ? Difficile à dire, vue que les flammes étaient rouges et noirs. Elle resta encore une seconde à méditer sur la question, avant que la réponse s'insinue dans son esprit engourdit par la colère : De la magie. Pendant qu'elle écarquillait les yeux, elle remarqua le lanceur de sort, à quelques mètres. Il devait avoir 16, ou même plus, tant son apparence ne semblait pas être celui d'un adolescent ... Des vêtements noirs, des cheveux de la même couleur mais méchaient de rouges, avec un visage pâle. Et un air étrangement mystérieux et fascinant ... Jeanne ne put s'empêcher de le regarder un peu plus. Il avait un oeil rouge, et encore plus, étrange l'autre était blanc. Mais il était difficile d'écarquiller les yeux plus qu'elle ne l'avait déjà fait. Pourtant, son intérêt étrange pour ce jeune homme fut un peu percer par les braillements de son agresseur. Celui-ci se battait avec les flammes qui le recouvraient, et elle sentit un pincement de compassion pour lui ... Et elle remarqua alors qu'elle avait activé sa magie. Puis elle sentit que sa magie s'écoulait en dehors d'elle, et qu'un de des deux hommes souffraient par sa faute. Elle arrêta le sort de torture qu'elle avait sûrement lancé sous la colère... Humm, il fallait qu'elle révise le contrôle de ses émotions. Pendant qu'elle sentait le flot de magie stopper, la voix du garçon la fit sursauter :

-Ne devriez vous pas aller sauver le phœnix ? De plus il commence a pleuvoir , donc si vous en avez l'intention , je vous conseille de vous dépêcher.

Elle resta un moment à le dévisager, sans comprendre, sans réussir à transpercer complètement le voile qui s'était formé dans son esprit. Puis elle réagit, glapit comme une enfant apeurée, et se tourna d'un mouvement sec vers Karlyn. Elle avait minutieusement ignoré le regard attentif de son sauveur, qui l'avait analysé comme elle l'avait fait. Elle tomba à genoux sur le sol, et bénit le ciel en voyant qu'aucune goutte n'était tombé sur son compagnon ... Elle forma un bouclier du petit animal, ce qui repousserait les gouttes, puis un Don de guérison. Karlyn gigota, puis frissonna quand ses flammes reprirent peu à peu de l'intensité. Jeanne retira sa cape rouge, dévoilant un chemisier noir avec un pantalon en cuir tout aussi noir. Elle aimait être habillé ainsi, en dessous de sa cape qu'elle ne retirait d'habitude pour rien au monde. Mais celle-ci résisté aux flammes, pour que Karlyn de la brûle pas quand il se pose sur son épaule. Elle prit le phénix dans le vêtement pour qu'il ne brûle pas ainsi ses autres vêtements, et le blottit contre-elle. Jeanne soupira en vérifiant qu'il n'avait plus rien ... Elle jeta un regard en coin au jeune garçon, qui avait éteint le feu qui rongeait l'un des homme et semblait hésiter à partir. Elle finit par lancer d'un ton aussi froid que la phrase qu'il lui avait sortit précédemment.

-Attends, toi ! J'ai presque finit.

Qu'est-ce qu'elle avait ? Elle faillit s'excuser de lui avoir parler comme ça, mais ses lèvres obstinément fermaient ... Et c'est alors qu'elle sentit d'autant plus la douleur fulgurante dans sa main, qu'elle avait complètement oublié. Elle se mordit la lèvre, au point qu'elle faillit percer la peau. Puis se tourna vers l'inconnu, plaquant sa main blessé contre elle. Elle ne pouvait pas gaspillé son énergie à soigner sa main, si elle voulait encore faire un sort de téléportation, ou même si elle devait se battre contre ce garçon ... fortement improbable, si il l'avait sauvée, mais elle allait être prudente. Sa magie pourpre, qui englobait bizarrement son corps de flammes pourpres, s'éteignit.
Puis Jeanne dévisagea sans retenu le jeune homme. Elle avait aligné la peur et la colère, pour finir avec une sorte de soulagement et n'avait franchement pas envie d'être reconnaissante envers personne. Au moins pour l'instant. Donc elle n'allait pas se gêner. Et pour dire vrai, ce mec ne lui inspirait pas confiance ! Elle plissa les yeux pendant qu'elle faisait glisser Karlyn dans son autre bras pour utiliser sa main valide : Elle releva sa capuche sur sa tête. Elle n'aimait pas être découverte. Le haut de la capuche retomba devant ses yeux, cachant une grande partie de son visage. Elle finit par lâcher, malgré que ce garçon ait attendu qu'elle ait terminé tout son manège :

-Je crois que je dois te remercier. Mais je pense que j'aurais pu m'en sortir très bien sans ton aide.

Jeanne fit un reniflement de dédain. Pour dire vrai, elle détestait se retrouver en position difficile, en position de faiblesse. Et ça devait très bien se sentir dans sa voix. Puis elle tourna la tête, regardant les deux hommes au sol. Celui qui brûlait de flammes rouges et noirs semblait dans un mauvais état, mais pas mort. Au moins, le jeune homme ne l'avait pas tué. Elle finit par rajouter, distraitement, comme si c'était une question obligatoire mais dont la réponse ne lui semblait pas réellement importante :

-Alors, qui es-tu ?

Pourtant quand elle voulut avancer d'un pas vers lui, elle sentit alors toute la force qui l'avait quittée : Une de ses jambe plia, la forçant à s'accroupir pour se rattraper, et pour ne pas faire tomber Karlyn. Elle avait sûrement trop forcé ... Elle oubliait tout le temps que sous cette forme, elle avait moins de magie que dans l'autre, plus grande. Et pour accompagner le tout, Jeanne lança un juron très coloré, ce qui n'allait franchement pas avec son allure ... Oh et puis zut ! Ça se trouve, elle avait quatre ans de plus, ce qui est un âge très raisonnable pour jurer. Elle serra les dents et réussit à se redresser, pliant et dépliant les doigts de sa main mutilé. Non, franchement, elle n'aimait pas se sentir faible ...

(:/ Bon, ça ira ? J'avais envie de faire une Jeanne rebelle ^^ mais je ne suis pas sûre de la réaction de Kalas ... Il n'aimera pas ça, je suppose ? )

Au moment ou Kalas avait décidé qu'il était temps de s'éclipser et de laisser a ses souvenirs cette rencontre étrange il vit la jeune inconnue lui jeter un coup d'œil , ce qui compromettait déjà sa disparition discrète.
Elle lui adressa la parole en lui rendent son ton précédent:

-Attends, toi ! J'ai presque finit.

...Le regard d'Afiras devin tranchant,il fixa la jeune fille qu'il venait d'aider et qui s'était adressé a lui de cette manière, mais il ne fit rien , ce n'était pas dans ses habitudes de s'énerver d'une provocation volontaire ou non, de toute façon il commençait a s'intéresser a cette personne , peu de gens ont le courage d'être froids envers une personne que l'on ne connait pas , dans une petite ruelle , surtout quand cette personne avait presque fait un cadavre de la personne qui se trouvait maintenant au sol...
Elle se tourna a nouveau vers lui et d'un œil percent il aperçu la main blessée de celle-ci , son aura pourpre se dissipa soudain mais elle resta sur ses gardes , de plus elle dévisagea a présent Kalas sans la moindre retenue , ce qui ne lui plaisait gère.
Il la vit plisser les yeux et fit glisser son phœnix dans son autre main , durant cette manœuvre il remarqua une sacoche en toile , de laquelle dépassait un vieux livre qu'il le reconnu directement , c'était le même que celui qu'il avait acheté.
Cette rencontre devint de plus en plus étrange, puis elle redressa sa capuche avec sa main non-blessée ce qui recouvrit en grande partie son visage,il ne fit toujours aucun geste , et ce fut elle qui brisa le silence:

-Je crois que je dois te remercier. Mais je pense que j'aurais pu m'en sortir très bien sans ton aide.

La tonalité était posé sur le mot "crois" il semblait que la jeune fille tentait de le provoquer a demi-mot , mais sa voix était faible , ce qui contredisait partiellement ses dires , elle finit par rajouter, distraitement:

-Alors, qui es-tu ?

Sans la moindre intention de répondre , il continua a la fixer , elle tenta d'avancer mais fahit s'écrouler elle se rattrapa en s'accroupissant tout en lançant un juron très coloré , puis se redressa avec du mal.
Il la fixa quelques instants silencieux et voyant que rien ne se passait fit fit apparaitre sa sphère d'en dessous de sa cape et tendit sa main vers la jeune fille qui fut surprise de son geste.
Pour éviter de gaspiller de l'énergie il fit passer de la magie de sa sphère qui flottait autour de son bras dans sa main puis vers la main mutilée de l'inconnue qui était en position défensive , mais le flux de magie fit s'améliorer de façon visible l'état de la main en question et quand celle-ci avait retrouvé un état acceptable il arrêta sa magie et refit glisser son membre ainsi que sa sphère sous sa cape.
Il ne se demandait même plus pourquoi il agissait de la sorte , cela n'en valait pas la peine étant donné qu'il ne trouverait pas la réponse pour l'instant.
Puis il redressa son regard inchangé et le porta droit dans celui de son interlocutrice surprise et lui dit:

-Cela devrait vous suffire pour vous mettre a l'aise , je vous déconseille par contre de vous aventurer dans les étroites ruelles , en pleine nuit.

Jeanne fixa sa main, où ses doigts se pliaient et se dépliaient difficilement... Elle était mal pour rentrer maintenant. Seule, en pleine nuit, avec un phénix -un animal plutôt convoité- dans un bras, et une main en sang. Elle releva les yeux pour recroiser le regard du jeune homme... Non, pas seule. Il y avait son sauveur, inconnu au bataillon, avec un mystérieux et sincérement lugubre. Etait-ce mieux ? Pas sûr du tout. Jeanne allait partir sans dire un mot, décidant de se dépêcher de rentrer pour éviter les ennuis ... mais soudain, une boule sortit de la cape du jeune homme. Jeanne eut le souffle coupé quand elle sentit toute l'énergie que dégagé cette petite sphére ... une sphére qui semblait lui dire quelque chose. Dans un livre ? Dans une discussion ? Dans un geste presque maladroit, elle se mit en position défensive, jurant qu'elle ne ferait plus jamais confiance à un preu chevalier. Surtout quand il se trouve dans une rue sombre, dans une nuit sombre, avec un air franchement louche.

*Jeanne, Jeanne, qu'elle imbécile tu es !*

Le jeune homme avait tendu la main, qui finit par s'illuminer. Elle était foutue, sans défense, sans magie. Et bientôt sans vie. Elle n'avait aucune chance contre un jeune homme dotait d'une telle puissance ... Une puissance que seule sa forme adulte pourrait peut-être égaler. Soudain le jet partit, mais vers sa main mutilée. Jeanne faillit pousser un cri quand la magie rouge et noir toucha sa main et l'engloba. Mais que fait-il ? Un frisson parcourut tout son bras pendant que sa main était rempli .. d'une douce chaleur. Jeanne se détendit petit à petit, avant de perdre sa position défensive et d'observer sa main se faire guérir. Plus aucune brûlure, une peau lissse et douce. La magie disparut, s'évaporant, pendant que la sphére magique retournait sous la cape de son propriétaire. Jeanne continuait à regarder sa main, à moitié surprise, ou à moitié fasciné. Mais elle sursauta quand le jeune homme parla :

-Cela devrait vous suffire pour vous mettre a l'aise , je vous déconseille par contre de vous aventurer dans les étroites ruelles , en pleine nuit.

Effectivement, elle se sentait beaucoup mieux. Elle se sentait ... revigorée. Un peu de sa magie était revenue, en même temps que la guérison de sa main. Comment était-ce possible ? Jeanne fixait l'endroit où la sphére avait disparut sous la cape. Mais où est-ce qu'elle avait vu cette boule d'énergie ? Elle savait, elle savait qu'elle l'avait déjà vue quelque part ! Pendant plusieurs minutes, elle ne bougea pas, continuant à fixer la cape du jeune homme. Pour dire vrai, il ne devait même pas savoir où elle regardait, car sa capuche cachait son visage aux autres, alors qu'elle, elle pouvait voir à travers. Seule la bouche restait en vue. Puis soudain elle sursauta en trouvant : Dans un livre, oui, dans le livre qu'elle venait d'acheter ! Dans les premières pages, l'auteur parlait d'une sphére comme celle-ci. Ah ! Si seulement elle avait lu plus attentivement. Jeanne fit un pas en arrière, puis un autre. Soudain elle comprit que l'homme devant elle n'avait rien d'ordinaire.

-Merci ... je ferais attention.

Elle fit un autre pas en arrière, et se détourna pour s'en aller. Mais elle frissonait toujours. Cette magie n'était pas normale et elle ne la connaissait pas. Elle n'avait jamais rencontré de personne comme lui. Et si elle n'en rencontrait plus ? Non Jeanne ! C'est trop dangereux. Mais une irésistible envie d'insinua en elle. Elle finit par se retourner de nouveau, alors que la pluie tombait à torrent. Elle prit sa sacoche, et sortit légérement le livre.

- Vous connaissez ce livre, pas vrai ?

Les yeux du jeune homme se plissèrent légérement, et la comissure de ses lèvres frémis, comme si il avait eu envie de grimacer. Jeanne hocha la tête, remit le livre dans sa sacoche et fixa encore quelques secondes le jeune homme. Un légé sourire fut perceptible en dessous de sa capuche, avant qu'elle rajoute doucement :

-Je n'ai encore jamais rencontré de personne possédant cette sphére. Dangereuse, puissante ... et irrésistible je suppose ? Vous ne pouvez certainement plus vous en séparer ... c'est si intéressant. Etrange. Tout comme votre apparence. Un jeune homme mystérieux, noir, puissant, dans une ruelle sombre, en pleine nuit.

Elle fit une pause, essayant de voir si une quelconque expression de plus s'était affiché sur son visage ...mais non, rien. Il était tout simplement comme une statue. Un homme qu'on regrette de rencontrer dans les ruelles sombres, et qui ne rensemble pas du tout au sauveur habituel. Jeanne sentit Carlyn s'agiter dans ses bras, il risquait de se prendre une goutte. Elle devait faire vite. Et ce jeune homme qui ne disait toujours rien ! Elle refit le chemin inverse et se retrouva à 2 mètres de l'inconnu. Elle plissa les yeux pour essayer de mieux voir le visage de son mystérieu chevalier, mais rien à faire, il faisait trop sombre. Elle finit par lâcher :

-Soit je suis folle, soit franchement imprudente. Mais vous m'intriguez trop pour que je puisse partir sans rien faire parce que je sais que je le regretterai. Je ne suis pas en position de demander quelque chose, mais je veux pouvoir vous parlez. Et pour dire le fond de ma pensée, je sais que je n'arriverai jamais jusqu'à mon auberge sans me faire agresser. Et je n'ai pas assez de force pour créer un golem. Vous me raccompagnez, et je vous laisse tranquille.

Jeanne tendit la main, avant de se dire sans détoure, alors qu'elle attendait la réaction du jeune homme : Ma pauvre Jeanne, tu es complétement folle.

L'était de la main de son interlocutrice s'était améliorée de façon visible , aussi bien physiquement , que sur la plan magique , il n'en avait pas eu l'intention , mais l'aura de le jeune femme était a nouveau emplie d'une certaine magie , il avait pourtant juste eu l'intention de la guérir physiquement...
Elle fixa soudain la cape de Kalas , les pensées probablement encore rivés sur sa sphère , un nouveau silence se fit , pendent plusieurs minutes aucun des deux ne fit un geste ou ne dit de paroles, ils ne faisaient que se fixer , chacun dans ses pensés et au bout de ces quelques minutes ce fut a nouveau elle qui brisa le silence, elle fit un pas en arrière , puis un autre, et finit par dire:

-Merci ... je ferais attention.

...Étrange pourquoi avait-elle soudain peur ,après l'arrogance dont elle fit preuve seul quelques instants auparavant ,elle fit un autre pas en arrière et au bout de quelques instants alors que la pluie fit rage , elle mit la main dans sa sacoche , et posa sa main sur ce que Kalas redoutait: le grimoire. Elle le sortit de sa sacoche , le lui montra et dit:

- Vous connaissez ce livre, pas vrai ?

Kalas plissa légèrement les yeux et il eut une envie de grimacer , ce qui lui prit rarement , mais ce livre pouvait poser problème,elle hocha la tête et remit son livre a sa place. Kalas l'avait feuilleté et voyant que celui-ci contenait des informations sur sa sphère , avait décidé de l'acheter , mais il ne redoutait pas un autre exemplaire , du moins pas aussi près , et aussi vite appartenant a une personne qu'il avait sauvé, que de problèmes.Un léger sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle n'ajoute:

-Je n'ai encore jamais rencontré de personne possédant cette sphère. Dangereuse, puissante ... et irrésistible je suppose ? Vous ne pouvez certainement plus vous en séparer ... c'est si intéressant. Étrange. Tout comme votre apparence. Un jeune homme mystérieux, noir, puissant, dans une ruelle sombre, en pleine nuit.

Tiens donc , elle lui faisait des compliments maintenant , et encore des questions , elle en posait beaucoup.
La mystérieuse jeune femme fit une pause et le scruta , mais il resta de marbre , puis elle s'approcha et se trouvant a a peut près deux mètres , plissant les yeux , et ne voyant toujours rien , elle finit par ajouter:

-Soit je suis folle, soit franchement imprudente. Mais vous m'intriguez trop pour que je puisse partir sans rien faire parce que je sais que je le regretterai. Je ne suis pas en position de demander quelque chose, mais je veux pouvoir vous parlez. Et pour dire le fond de ma pensée, je sais que je n'arriverai jamais jusqu'à mon auberge sans me faire agresser. Et je n'ai pas assez de force pour créer un golem. Vous me raccompagnez, et je vous laisse tranquille.

Folle , non ; imprudente , peut-être ; curieuse , certainement.En tout cas elle était rationnelle et plus ou moins polie , dépendant des moments.
En tout cas elle avait raison , elle n'arriverait certainement pas a une auberge sans encombres , de plus sa proposition soutenait le fait qu'elle allait le laisser tranquille après l'avoir raccompagnée.
Elle tendit sa main en attente d'une réponse.
Kalas la fixa l'espace de quelques battements de cœur , puis se tourna et lui dit:

-Allons-y , plus vite nous serons arrivés plus vite j'aurais la paix a nouveau.
De plus je dois vous avouer que vous m'intriguez aussi.

Sur ce il ouvrit la marche d'un pas qui lui donnait une allure de spectre , mais non trop rapide affin que la fille qui n'était pas vraiment en bon état malgré les soins prodigués puisse le suivre.

(tu sais que je suis incohérente dans le texte ? xD J'ai dis dans le premier que je retirais ma cape, et dans la réponse suivante, que je mettais la capuche ... Je vais modifier le premier. Pour en savoir plus sur la nature des loups-garous, va voir sur la prez' de Misa. On en avait un tout petit peu parlé ...)

Pour la première fois de sa vie, Jeanne hésitait à mieux regarder le visage de son interlocuteur -la nuit ne lui posant pas de problème, grâce à sa vision de loup-garou... Il y avait quelque chose de sombre, de froid chez lui. Quelque chose qu'il cachait. Puis soudain elle frémit quand elle osa regarder les yeux du jeune homme. Un œil rouge. Il avait un œil rouge. Mon dieu, mais qui était-il ? Était-ce à cause de la boule de magie ? Avait-elle modifié son apparence ? Tant de questions, pour si peu de réponse ! Elle avait envie de s'approcher encore, et de pouvoir observer l'étrange apparence de son sauveur. C'était comme du magnétisme ... Sa fascination la faisait prendre des positions difficiles auprès des gens ... de plus, elle avait un total manque de tact, et ne se retient pas de dire ce qu'elle pense. Comment tout ça allait finir, si elle restait avec un homme comme ça ? Tout, à par en combat, elle ne survivrait pas. Puis elle faillit sursauter quand il se retourna. Elle laissa retomber sa main, déçue, croyant qu'il ne voulait pas de sa proposition. Bizarrement, cette idée la fit se sentir mal .. elle avait tellement envie de rester avec lui ! De le questionner, de revoir cette boule ... Puis tous ses muscles se contractèrent. La boule. Ce n'était pas ce jeune homme qui la fascinait le plus, mais cette boule ! C'était cette boule qui l'attirait... Prenait-elle possession d'elle ? Lui rongeait-elle l'esprit au point qu'elle voudra absolument l'avoir ?

-Allons-y , plus vite nous serons arrivés plus vite j'aurais la paix a nouveau.
De plus je dois vous avouer que vous m'intriguez aussi.

Jeanne resta là, les bras ballants, la respiration légèrement saccadé Peut-être que ... peut-être que les personnes ayant une magie assez puissante, et pouvant sentir les autres grandes puissances magiques près d'eux, sont attirés par cette boule d'énergie ? Oui, cela devait être ça ... Le jeune homme avançait comme une ombre, on ne l'entendait pas, et il était rapide. Mais il finit par se retourner, voyant qu'elle n'avançait pas. Elle prit une grande inspiration et écarta l'image de cet boule loin de son esprit. Elle sentit de nouveau Karlyn bouger. Il ouvrit un œil, mais Jeanne lui dit de se taire, pour l'instant, il n'était pas encore tout à fait remit. Elle rattrapa le preux chevalier, et lui souffla en arrivant à sa hauteur :

-Ne sortez-plus votre boule d'énergie devant moi ... Je crains qu'elle appelle ma magie, et je m'en voudrais beaucoup qu'elle contrôle assez mon esprit pour me forcer à vous attaquer. Surtout que je me demande qui gagnerait ... Et je ne suis pas pressée de la savoir.

Jeanne poussa un petit rire. Pour lui, le doute ne devait pas régner : Il gagnerait. Mais il n'avait pas toute les cartes en main .. il ignorait qu'elle avait une autre forme. Et il ignorait aussi qu'elle pouvait se transformer en boule de poil les soirs de pleines lunes. Ou même que la nuit, elle possède les caractéristiques des loups-garou : En ce moment, elle savait très bien qu'elle pouvait utiliser une force phénoménale, ou même s'allonger les crocs. Et tout à l'heure, elle aurait pu utiliser sa vision nocturne pour mieux voir, mais elle aurait pu se retrouver avec des yeux de loups ... Et elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle soit loup-garou. Alors elle n'utilisait jamais cela ... Elle se demandait bien ce que pensait le jeune homme à ce moment, mais d'un autre côté, en avait un peu peur. Encore une autre chose à ne pas penser.

-Je pense que si je ne vois pas cette boule, elle finira par ne plus avoir cette ... emprise sur moi. Comme cet étrange proverbe le dit : Loin des yeux, loin du cœur

et elle recommença à marcher, sachant que de toute manière, cet homme la doublerait sans qu'elle ne le voit. Il était si étrange de sentir une telle puissance dans son dos ... Jeanne frissonna, elle ne devait pas y penser !
Elle tourna plusieurs fois, connaissant le chemin de son auberge. Elle allait toujours là, quand elle venait en ville et voulait y rester un peu. Puis, elle sentit que quelque chose pesait sur elle... un regard. Son preux chevalier ? Non, il ne la regarderait pas avec tant d'insistance. Elle s'arrêta et souffla, espérant que le jeune homme l'entendrait :

-Si vous ne l'avez pas encore remarqué, on m'observe depuis un moment ... Je n'arrive pas à savoir d'où ça vient.

Elle leva la tête vers les hauteurs des bâtiments Quelqu'un en hauteur ? Possible .. Mais quand elle voulut recommencer à marcher, une atroce douleur lui déchira l'épaule. Elle voulut crier, avant de se rendre compte qu'on avait lancé un sort de silence. Elle trébucha au sol. Une flèche dépassait de son épaule ... Elle savait bien qu'elle n'arriverait jamais à atteindre son auberge. Foutue ville. Elle grimaça en frôlant la flèche Une ombre s'approcha d'elle, trop grande pour qu'elle soit celle de son compagnon.
Jeanne jura quand un parfait inconnu se pencha sur elle, une lame à la main.

-Et bien, tu n'es pas facile à trouver, Jeanne ... J'ai dû attendre bien sagement que tu viennes en ville, et que ton copain ne soit assez éloigné.

La lame de l'homme était appuyée sur sa gorge. Soudain, Jeanne se demanda si le garçon mystérieux était vraiment parti. Si il n'avait pas fait que la devancer, ou rester dans l'ombre ... Si c'était le cas, il était vraiment lâche. Si il l'avait abandonnée, en pensant avoir mieux à faire, elle se sentait déçue. Les yeux perçant de l'inconnu la vrillait, et quelque chose se rapprochant de la folie y régnait.

-C'est tes dernières secondes, Jeanne, on m'a envoyé de tuer. Mais tuer une loup-garou m'apparaissait plus intéressant ... Je m'attendais à ce que tu me poses plus de problèmes que ça. Allez, vas-y, complique-moi la tache, Jeanne.

Jeanne le fixa. Elle n'avait aucune envie de lui faire ce plaisir ... Ce n'est certainement pas pour lui qu'elle se transformera en loup avec de jolies dents acérés. Cette forme n'était pas confortable, et elle hésitait toujours à la prendre pour une bonne raison : Elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle était loup-garou. Elle garda obstinément la bouche fermée, les yeux grands ouverts et ne bougea pas. L'assassin plissa les yeux, sûrement déçu. Elle aurait bien voulu l'injurier de tous les noms, mais le sort de silence ... Soudain elle sourit, disant qu'au moins, il fallait qu'elle se batte jusqu'au bout. Elle activa sa magie, et de grande flammes pourpres léchèrent le visage de l'homme. Jeanne fit la moue, ayant oublié qu'il avait vu son entre-vue avec son compagnon. Il avait donc déjà vu sa magie. Pourtant il ne l'empêcha pas de briser le sort de silence. Elle marmonna :

-Qui vous envoie ?

Jeanne devait rester concentrer sur sa magie, pour ne pas changer de forme. Elle ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil autour d'elle. Mais où était-il ? L'avait-il vraiment abandonnée ? ... Où alors, était-ce un test pour évaluer sa puissance ? Jeanne prit une grande inspiration. Pourquoi pas ? Elle avait bien laissé planer la possibilité qu'ils se combattent .. L'assassin la fixait toujours, les yeux plissés. Il commençait à sérieusement appuyer le couteau contre sa gorge, et un filet de sang coulait déjà. Jeanne ne pouvait pas faire grand chose, avec Karlyn sous sa cape .. Elle injuria l'assassin quand elle pensa qu'elle serait peut-être obligée d'utiliser le reste de sa magie pour le tuer.

-Répondez à ma question !

-Alors faites moi peur, pour l'instant, vous n'avez rien d'impressionnant On m'avait dit que vous seriez une adversaire coriace J'en ai pas vraiment l'impression ..

Jeanne sentit qu'elle commençait à perdre patience. Pour dire vrai, elle n'avait pas besoin de son preu chevalier pour tuer un assassin. Ce n'était pas le premier .. Mais faire croire qu'elle était sans défense était une bonne excuse pour l'obliger à venir avec elle. Et maintenant, si il n'est plus là, cela ne servirait à rien de se faire passer pour une faible, et si il est là ... autant passer son test. Jeanne ne réfléchit pas longtemps à ce qu'elle allait faire : Même si maintenant, le mystérieu jeune homme était peut-être au courant qu'elle était loup-garou, elle n'était pas décidée à utiliser ces capacités ... spéciales. Elle fit plutôt un magnifique sourire à l'assassin, et rassembla toute la magie qui lui restait. Elle n'allait pas l'utiliser, mais on voulait qu'elle soit "impressionnante". Alors quand elle eut tout amassée, elle la rajouta dans son aura ... et les flammes grandir, devenant un vrai brasier autour d'elle. L'assassin faillit reculer ... Jeanne continua à lui sourire avant de susurrer :

-Ne me cherchez pas ...

Elle se pencha en avant, la lame n'appliquant quasiment plus de résistance. Et ses yeux devinrent blancs. Il était drôle de voir comment les gens réagissaient face à l'étrangeté de son pouvoir. Et de voir comme il était facile de faire paniquer, seulement par intimidation, un de ses adversaires. L'assassin commença à reculer, subtilement.

-Ne vous croyez pas plus fort que les cinq autres assassins avant vous ..

Au bout de quelques pas Kalas se retourna , voyant que son interlocutrice était troublée et n'avançait pas , il la vit prendre une grande inspiration et chasser le trouble de son esprit , quelque chose gigota légèrement sous ses vêtements , probablement son familier qu'elle avait dissimulé auparavant , puis elle le rattrapa et lui souffla une fois arrivé a sa hauteur:

-Ne sortez-plus votre boule d'énergie devant moi ... Je crains qu'elle appelle ma magie, et je m'en voudrais beaucoup qu'elle contrôle assez mon esprit pour me forcer à vous attaquer. Surtout que je me demande qui gagnerait ... Et je ne suis pas pressée de la savoir.

Elle n'était pas bête bien qu'elle ne le connaissait pas elle avait de suite distingué la dangerosité de son artéfact , a part qu'elle n'appelle pas la magie , mais l'âme des gens. Bien évidemment Kalas ne doutait pas qu'il remporterait contre elle si il était sérieux , mais il ne la connaissait aussi peu qu'elle le connaissait et elle avait fait preuve d'une magie puissante dans la ruelle, il lui faudra être prudent.
Il l'entendit pousser un petit rire et ils continuèrent a marcher , puis elle ajouta:

-Je pense que si je ne vois pas cette boule, elle finira par ne plus avoir cette ... emprise sur moi. Comme cet étrange proverbe le dit : Loin des yeux, loin du cœur

Hmm , cela dépendra de la force de son esprit se dit Kalas , les esprits faibles n'ont aucune chance d'y échapper , mais il doutait fortement qu'elle était ainsi , sinon pourquoi l'intriguerait-il? et puis , il n'avait pas l'habitude que quiconque le voie en sorte vivant ou du moins indemne , de toute façon il n'avait pas l'intention de se battre avec elle...Pour l'instant du moins , et puis après l'avoir raccompagné a son auberge il ne la reverrait probablement plus
jamais. Elle prit les devants et Kalas se laissa guider de son habituel démarche discrète , au bout de quelques pas il remarqua une menace planer sur eux , un regard menacent qui les scrutait , Kalas n'avait que peu d'ennemis , étant donné qu'ils finissaient souvent morts , il en déduisit donc que la menace était dirigée a la jeune femme , voyant au bout de quelques intersections que rien ne se passait ,il se dit que la ou les personnes attendaient que leur proie soit seule ainsi il disparut dans l'ombre et continua de suivre discrètement la mystérieuse femme en danger , cela lui permettrait de voir l'étendue de son pouvoir.
Après quelques instants il l'entendit dire:

-Si vous ne l'avez pas encore remarqué, on m'observe depuis un moment ... Je n'arrive pas à savoir d'où ça vient.

Oui , il avait remarqué , bien avant elle se dit-il , mais elle était encore troublée, cela ne devait pas influencer son jugement , et puisque il voulait évaluer sa puissance il allait passer sur le trouble due au circonstances.
Elle leva la tête vers les hauteurs des bâtiments,et Kalas remarqua l'habilitée de ce qu'il percevait comme des assassins , l'un jeta un sort de silence d'une manière très habile et discrète et avant qu'elle ne put se remettre a marcher il lui avait planté une flèche dans l'épaule,suite a quoi elle trébucha.
Il vit la nouvelle personne s'approcher une lame a la main , et se pencher sur la mystérieuse jeune femme , puis il l'entendit dire:

-Et bien, tu n'es pas facile à trouver, Jeanne ... J'ai dû attendre bien sagement que tu viennes en ville, et que ton copain ne soit assez éloigné.

L'homme posa sa lame sur la gorge de la jeune femme avec un regard dément avant d'ajouter:

-C'est tes dernières secondes, Jeanne, on m'a envoyé de tuer. Mais tuer une loup-garou m'apparaissait plus intéressant ... Je m'attendais à ce que tu me poses plus de problèmes que ça. Allez, vas-y, complique-moi la tache, Jeanne.

Avait-il bien entendu? Une loup-garou? Hmm , encore quelque chose intriguant chez elle , a moins que cet assassin soit tout simplement dément.. ou les deux. Mais une chose était sure , si le nouvel arrivant avait raison , il n'allait pas s'en sortir aussi simplement...Kalas vit l'assassin plisser les yeux. Soudain elle sourira et activa sa magie , son corps ce recouvrit a nouveau de flammes pourpres , brisant le sort de silence elle murmura:

-Qui vous envoie ?

L'assassin , peu impressionné par les faires de la jeune femme pressa de plus en plus sa lame contre sa gorge , un fin filet de sang coula de la plaie qui s'était formée , puis elle continua d'une voix impérative:

-Répondez à ma question !

-Alors faites moi peur, pour l'instant, vous n'avez rien d'impressionnant On m'avait dit que vous seriez une adversaire coriace J'en ai pas vraiment l'impression ..

Kalas sentit qu'elle commençait à perdre patience.Ce ne devait probablement pas être sa première confrontation avec des gens de cette espèce .Il la senti amasser une important quantité d'énergie avant qu'elle ne s'enflamme d'un immense brasier pourpre , ce qui déstabilisa légèrement l'assassin , et elle lui susurra:

-Ne me cherchez pas ...

Elle avait visiblement l'intention de l'impressionner , ce qui semblait d'ailleurs marcher a merveille étant donné que l'assassin était visiblement déstabilisé , et lorsque elle se pencha en avant il se mit a reculer subtilement, suite a cela elle ajouta:

-Ne vous croyez pas plus fort que les cinq autres assassins avant vous ..

Voici qui confirmait ses pensées , elle avait en effet déjà eu a faire a ce genre de personnes.
Cela allait devenir très intéressant et elle avait déjà réussit a le captiver. il dissimula encore plus sa présence pour ne pas être remarqué pendent qu'il observait le spectacle qui s'offrait à lui , il allais l'apprécier , ça il en était certain.Il espérait juste que la confiance de la jeune femme n'était pas infondée car il n'avait pas envie de devoir la sauver une seconde fois.

Jeanne observa un peu plus son assassin -dont les rôles allaient sûrement s'inverser- pour repérer avec amusement le début de sa chute : Une perle de sueur commençait à couler sur le côté de son visage, et ses yeux se vidaient de toute assurance. Bientôt, il tomberait entre ses serres, et ce sera là qu'il perdra sa vie. Jeanne n'avait aucune pitié pour lui, il avait voulu la tuer, il n'aurait pas dû. Les yeux blancs de la jeune fille ne permettaient pas à son interlocuteur de savoir où elle regardait, et cela le déstabilisait encore plus. Jeanne se redressa brusquement, faisant basculer sur le dos le minable assassin.

-Alors, as-tu perdu ta langue ? Ne te ferai-je pas encore assez peur ? Dis-moi qui t'envoie !

Sa voix devenait sifflante, pleine de menaces. Les premiers assassins avaient eu droit à plus de compassion, mais sa patience commençait à manquer cruellement. Maintenant, elle allait être clair : L'info, ou la vie. Malheureusement, l'assassin commença à bafouiller quelque chose d'incompréhensible, et il était impossible de discerner un nom dans le baragouinage ... Jeanne dû reporter sa concentration sur sa magie, car celle-ci attendait son premier faux pas pour qu'elle prenne sa forme adulte. Elle ne voulait pas. C'était trop risqué ici, on risquait de la voir... et ce n'était pas la peine que des personnes la convoitent pour sa bizarrerie.
Jeanne put voir des larmes aux bords des yeux de son assassin. C'est maintenant, que les rôles changeaient de place. Elle leva la main, et aux bouts des ses doigts apparurent des griffes de loup. L'homme écarquilla les yeux, alors qu'elle le maintenait au sol d'une main et qu'elle appuyait des ongles meurtriers sur sa carotide.

-Soyons clair, quand j'aurais compté jusqu'à 3, je te tuerai. A par si tu m'as donné ce nom, que tu n'arrives apparemment pas à prononcer.

Jeanne ouvrit la bouche et murmura le 1, et avec un sourire, le 2. Le trois n'arriva jamais. Non parce que l'assassin prononça un nom, mais parce qu'un couteau venait de se planter dans la gorge de celui-ci. Et Jeanne n'avait rien fait, le couteau avait volé et était arrivé précisément au dessus de sa main. Les yeux de l'homme s'éteignirent sous ses yeux, alors qu'elle ne le quittait pas du regard. Elle passa ses doigts sur ses paupières et se redressa pour voir un autre homme approcher. Un frisson la parcourut...

-J'aurais dû me douter que votre employeur enverrait plusieurs assassins cette fois-ci. Mais pourquoi l'avoir tué ? A deux, vous auriez pu m'avoir.

Le nouvel arrivant avait une cape noir, dotée d'une capuche qui cachait son visage. La capuche de Jeanne, elle, était tombée donc son visage était tout à fait visible. Mais l'homme resta dans l'ombre et souffla d'une voix rauque :

-Ne jouez pas l'idiote. Nous savons tous les deux pourquoi j'ai fais cela. Il allait dénoncer notre "employeur". De plus, il aurait plutôt été un handicap qu'autre chose ... Ce qui m'étonne, c'est que vous ignoriez que votre ami nous observe.

Jeanne plissa les yeux et utilisa ses oreilles de loup-garou. Il lui fallut plusieurs secondes avant d'entendre la respiration à peine perceptible de son chevalier. Elle tourna son regard blanc vers lui. Puis elle lâcha d'une voix tout à fait plate :

-Il est doué, je n'avais pas remarqué sa présence. Pour tout dire, je me demandais si il était là ... mais cela me semble logique maintenant, c'est un test. De plus, ne l'appelons pas un ami. Une connaissance peut-être ... Je le considère au titre de spectateur, je ne sais pas si il interviendra.

Un sourire sembla apparaitre en dessous de la capuche de l'homme. Mais il ne rajouta pas un mot, et se mis en position d'attaque. Jeanne avait tout de suite compris que cet assassin-là serait beaucoup plus dur à tuer ... Le pire était qu'elle savait une autre chose : Cet homme était trop puissant pour elle. Enfin, trop puissant pour ce qui lui restait de magie. Elle retira sa cape d'une geste et l'enroula autour de Karlyn qui gigotait. Elle le posa à l'abri, ainsi que sa sacoche, en ne quittant pas du regard son ennemi.

-Quel genre de combat voulez-vous ? Magie... ou animal ?

Cela aussi, elle l'avait compris très vite. C'était un loup-garou, ce qui expliquait que son employeur l'ait choisi. Il se redressa avant de s'incliner, bien que Jeanne ne comprenne pas ce qu'il voulait dire par cela. Quelques secondes plus tard, il retira sa cape en même temps que de se transformer en immense loup noir. Jeanne jura, c'était ça de jouer l'intéressante à deviner les origines de son ennemi. Elle regarda son épaule, brisa la flèche, et retira la pointe en grimaçant. Elle avait eu de la chance qu'elle ne soit pas empoisonnée ... Elle s'appliqua un sort de soin, alors que le loup noir lui tournait autour. Ses flammes avaient diminué d'ampleur, au fur et à mesure qu'elle utilisait sa magie. Mais quand ce fut finis, elle se transforma en jetant un regard vers son ancien chevalier ... Puis à la place de Jeanne apparut un loup d'une taille beaucoup moins impressionnante et de couleur grise. Elle se débarrassa de ses vêtements et commença à tourner avec le loup noir. Préface basique d'un combat entre loup-garou. Sauf que là, elle avait joué l'idiote, parce qu'elle n'allait certainement pas vaincre un loup comme cela. Les flammes dansaient toujours autour de Jeanne, et pourtant, elle n'aurait jamais assez de magie pour le vaincre. Et même si elle arrivait à le tuer, elle serait sans défense pour la suite du trajet... elle n'avait plus confiance en son "preux chevalier".

-Il semblerait que vous n'appréciez pas cette forme, jeune Jeanne. chantonna l'assassin, de sa voix éraillée.

-Je le crains. C'est une forme sauvage, difficile à manipuler. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas prise ... mais les réflexes, ça revient. rétorqua-t-elle.

Elle jetait fréquemment des regards vers l'ancien emplacement de son compagnon. Est-ce qu'il interviendrait ? Oh et puis zut ! Elle n'en avait aucun idée. Et pourtant, elle continuait à jeter des regards insistants au jeune homme ... Quand elle reporta son attention sur sur assassin, elle pensa que cela commençait à durer longtemps comme préface. Le loup noir semblait attendre quelque chose. Jeanne le fixa, avant de glapir :

-N'attendez pas que je retire ma magie, c'est hors de question ! Même si c'est de la triche, dans les principes loup-garou, ceux-ci ne s'appliquent que pour les défis. Je protège ma vie ...

Jeanne réfléchissait à toute allure, elle devait trouver une échappatoire. Comment faire ? Alors qu'elle se mettait en position défensive, la masse noir lui bondit dessus. La jeune femme crut que sa vie était finie ...

(Désolé, c'est un peu long, et en plus, je dis beaucoup de chose pour rien dire xD...)

Kalas observa la confrontation dont les rôles venait de s'inverser visiblement , une goutte de sueur se dessina sur le visage de l'assassin et commença a couler , toute assurance avait quitté l'expression de celui-ci, il était déjà trop tard pour qu'il survive , il avait succombé a la peur et la jeune loup-garou ne semblait témoigner d'aucune pitié,elle avait raison d'agir de la sorte ,un assassin qui n'accomplit pas sa tache est un assassin mort , si la personne visée ne le tuais pas c'était le commanditaire ou ses collègues.
L'assassin perdait de plus en plus d'assurance et lorsque elle se redressa subitement le pathétique assassin bascula en arrière , sur son dos,et elle lui dit d'une voix sifflante et menaçante:

-Alors, as-tu perdu ta langue ? Ne te ferai-je pas encore assez peur ? Dis-moi qui t'envoie !

Elle n'avait plus la moindre patience , elle allait probablement en finir rapidement si il ne lui révèlerait de suite le nom de son commanditaire ,mais Kalas se doutait que le nom de cette personne n'allait pas tomber , bien qu'il ne savait pas encore de quelle manière...L'assassin commença à bafouiller quelque chose d'incompréhensible ce qui n'aidait nullement son cas , Kalas put voir des larmes aux bords des yeux de l'assassin qui avait craqué.
Elle leva la main, et le bouts des ses doigts devinrent des griffes acérées, et elle porta sa main vers la carotide de l'homme qui avait les yeux écarquillés a présent, et elle ajouta de son aura menaçante:

-Soyons clair, quand j'aurais compté jusqu'à 3, je te tuerai. A par si tu m'as donné ce nom, que tu n'arrives apparemment pas à prononcer.

Elle murmura la un , suivi du deux... Mais avant qu'elle n'eut le temps de prononcer trois , une dague vint se planter dans la gorge de l'assassin , maintenant Kalas comprenait pourquoi il sentait une menace malgré la semblable domination de la jeune femme , il y avait un autre assassin.Celui-ci était d'ailleurs nettement plus doué car Kalas n'avait remarqué sa présence que quelques instants avant que la dague ne vint se planter dans ce qui fut maintenant un cadavre inerte , le nouvel arrivant s'approcha et la jeune loup-garou dit:

-J'aurais dû me douter que votre employeur enverrait plusieurs assassins cette fois-ci. Mais pourquoi l'avoir tué ? A deux, vous auriez pu m'avoir.

Kalas doutait fortement de l'affirmation de la dénommée Jeanne , ou du moins l'assassin a présent mort l'avait appelé ainsi. La nouvel arrivant était dans une autre ligue que le premier, et vu l'affaiblissement présent de Jeanne , elle n'avait aucune chance.Le nouveau mystérieux portait une cape noir muni d'une capuche qu'il avait tiré profondément sur son visage qui resta ainsi caché au yeux des autres.Mais l'homme resta dans l'ombre et souffla d'une voix rauque :

-Ne jouez pas l'idiote. Nous savons tous les deux pourquoi j'ai fais cela. Il allait dénoncer notre "employeur". De plus, il aurait plutôt été un handicap qu'autre chose ... Ce qui m'étonne, c'est que vous ignoriez que votre ami nous observe.

En effet ,il était dans une autre ligue , même s'il l'avait probablement vu se cacher , il était difficile de le remarquer une fois camouflé dans le ténèbres , mais le nouvel assassin n'avait pas le moindre doute dans sa voix , et Jeanne plissa ses yeux et au bout de quelques secondes elle se tourna vers lui et le regarda de ses yeux blancs , puis elle finit par lâcher d'une voix plate:

-Il est doué, je n'avais pas remarqué sa présence. Pour tout dire, je me demandais si il était là ... mais cela me semble logique maintenant, c'est un test. De plus, ne l'appelons pas un ami. Une connaissance peut-être ... Je le considère au titre de spectateur, je ne sais pas si il interviendra.

Une connaissance? Non , cela était encore trop fort comme mot , plutôt un parfait inconnu de qui elle avait croisé le chemin lors d'un de ses moments bizarres lors du quel il l'avait sauvé , et décidé de la raccompagner a son auberge.
De plus en ce qui consiste de l'affirmation de spectateur , Kalas commençait a en douter , elle l'intéressait trop pour qu'il la laisse mourir de la sorte, et il sentait quelque chose de bestial chez le nouvel arrivant , une impression similaire a celle que lui donnait Jeanne a présent...
L'inconnu se mit en position d'attaque, la jeune femme retira sa cape d'une geste et l'enroula autour de son phœnix qui gigotait, ne quittant pas des yeux la nouvelle menace , qui ajouta:

-Quel genre de combat voulez-vous ? Magie... ou animal ?

A nouveau cette sensation parcourut Kalas , il en déduisit que cette personne était lui aussi une créature de la nuit et de la lune , un loup-garou.Celui-ci se redressa avant de s'incliner,quelques secondes plus tard, il retira sa cape en même temps que de se transformer en immense loup noir , il était honnêtement impressionnant et avait une stature imposante , Jeanne brisa la flèche qui s'était planté dans son épaule avant de retirer la pointe en tirant une grimace.Elle s'appliqua un sort de soin, alors que le loup noir lui tournait autour, cela étonnait Kalas de voir que cet assassin avait un certain sens de l'honneur , en temps normal n'importe quel assassin aurait sauté sur l'occasion...Littéralement.
les flammes de magie diminuaient au fur et à mesure qu'elle utilisait sa magie, mais une fois finit elle se transforma en jetant un regard vers Kalas...Puis à la place de la nommée Jeanne apparut un loup d'une couleur grise.Elle se débarrassa de ses vêtements et commença à tourner avec le loup noir.
Les flammes dansaient toujours autour d'elle , mais il sentit que son pouvoir n'allait pas suffire, le loup noir finit par chantonner de sa voix éraillée:

-Il semblerait que vous n'appréciez pas cette forme, jeune Jeanne.

-Je ne crains. C'est une forme sauvage, difficile à manipuler. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas prise ... mais les réflexes, ça revient. rétorqua-t-elle.

Elle jetait fréquemment des regards vers l'emplacement de Kalas,qui n'était pas encore sûr s'il allait aider.
Elle reporta son attention sur sur assassin elle le fixa et finit par dire:

-N'attendez pas que je retire ma magie, c'est hors de question ! Même si c'est de la triche, dans les principes loup-garou, ceux-ci ne s'appliquent que pour les défis. Je protège ma vie ...

Elle se positionna de manière défensive , et le loup noir bondit de toute sa masse. C'est alors que Kalas se décida , il n'avait nullement l'intention de laisser mourir la nommée Jeanne , elle l'intéressait trop , et quelque chose lui disait qu'il aurait encore besoin d'elle dans le futur , ainsi d'un geste vif il sortit sa main de sa cape , et l'instant d'après une dague de lancé vint se planter dans la torse de la masse noire , le loup touché par une des dagues que Kalas avait acheté dans une armurerie plus tôt dans la journée , elles étaient en argent , et il fut étrangement attiré par celles-ci, un coup du sort se dit-il , c'est dans la même journée qu'il rencontra son premier loup-garou...Et deux d'un coup.
Le loup noir qui avait été stoppé dans son élan meurtrier avait poussé un cri de douleur et s'était arrêté , il se tourna vivement vers Kalas avec un regard méprisent , il semblerait que Kalas ait de l'entrainement de lancer a rattraper , il avait loupé le cœur de son adversaire de quelques centimètres , et il se disait qu'il n'arriverait pas a toucher le cœur en question maintenant que l'attention de son adversaire était porté sur lui. Jeanne était planté la , et ne bougeait pas d'un poil, aussi une boule de feu noire et rouge sortit de la main tendue de Kalas , celle-ci fut évitée par le loup et s'écrasa contre un mur , qui se mit a bruler d'une flamme vive , mais il n'avait jamais eu l'intention de le toucher avec cette attaque magique , une autre dague d'argent vint se planter dans le pied droit du loup , celui-ci en perdit l'équilibre et tomba sur le sol , se tenant le pied transpercé par la seule substance pouvant vraiment venir a bout d'une de ces créatures. Avant que le loup ne puisse reprendre ses sens , Kalas profita du moment d'inattention de son adversaire pour se rapprocher , puis il lança un sort d'engourdissement sur celui-ci , son adversaire avait a présent du mal a bouger , et il était encore sous l'emprise de la douleur , aussi Il planta sa troisième et dernière dague d'argent dans le genoux de l'imposant loup noir qui ne pouvait qu'a peine bouger , puis il s'agenouilla a coté du loup paralysé , sortit la première dague qu'il avait lancé du torse de celui-ci et la planta latéralement dans sa gorge , il n'allait probablement pas en mourir de suite et un léger sourire sadique vint se dessiner sur le visage de Kalas , il se releva et lança un sortilège de torture a sa victime , celui-ci se tordit de douleur dans les étranges flammes magiques malgré le sort qui le paralysait, mais avant qu'il ne perde connaissance Kalas arrêta le sort , se rappelant que Jeanne avait envie de connaitre le nom de l'employeur des assassins , aussi il orienta la regard meurtri de sa victime vers lui et dit d'un ton impératif et menaçant:

-Je suis moi aussi très curieux de connaitre le nom de votre commanditaire , a votre place je le révèlerais rapidement car contrairement a la jeune femme ici présente , je ne vous tuerais pas rapidement , d'un coup de griffe, non , je vous ferais souffrir tout en vous gardant en vie.

Sur ce il retira la dague de la gorge du loup pour qu'il puisse répondre a sa question , mais avant qu'il ne puisse réagir , celui-ci mourut en avalant sa langue, il semblerait que sa victime avait préféré se suicider plutôt que de révéler le nom tant évoqué...
Kalas poussa un soupir las et se tourna vers la jeune Jeanne qui était restée figée tout le long de la scène tout en reprenant ses armes et les cachant a nouveau sous sa cape.

Jeanne était en train de réfléchir aux possibilités, quand le loup noir était presque sur elle. Enfin, bouger, esquiver, quelque chose quoi ! Parce que son corps était en mode "off", sa respiration était coincée dans sa gorge. L'ombre immense semblait bondir étrangement lentement, comme si la mort aimait se faire attendre ... Elle regarda les crocs luisants de son ennemi, ses griffes, sa gueule grande ouverte. C'était une danse macabre, et son corps devait être hypnotisé par ce phénomène. Elle était pourtant sûre qu'on ne lui avait lancé aucun sort ! Ce n'était pas normal ... Quand elle pensa à fermer les yeux pour ne pas voir sa mort, vaincu par sa peur, tout revint à une vitesse normale : Une dague vint se planter à côté du cœur du loup noir. Jeanne regarda son assassin glapir de douleur et déraper sur le côté. Il avait bien été touché, elle ne rêvait pas ? Jeanne sentit ses muscles frémir : De l'argent. L'inconnu, l'étranger, le spectateur ... l'être qui venait de nouveau la sauver avait de l'argent. Des idées folles dansèrent dans sa tête. Allait-il la tuer après ? Peut-être chercherait-il à gagner la prime à la place de ces assassins ? Et s'il essayait seulement de l'amadouer, pour mieux la trahir ? Alors que toutes ces questions virevoltaient dans sa tête, l'assassin s'était tourné vers l'inconnu. Jeanne ne pensa même pas à bouger, à moitié en état de choc ... trop de facteurs, trop de possibilités. Trop de risque. Jeanne se réveilla un peu, quand un mur commença à s'enflammer, puis un autre cri. La jeune femme essaya de sortir de son mutisme, de retourner à la réalité. Elle voulait voir. Mais elle n'y arrivait pas... pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Une odeur planait dans l'air, elle lui rappelait quelque chose. Un vieux souvenir, quelque chose qu'elle avait oublié depuis longtemps. Quand elle réussit à tourner la tête, l'inconnu était agenouillé près du lycanthrope et lui enfonçait une lame dans la gorge. Jeanne ne bougea toujours pas, jusqu'au moment où son "sauveur" dit :

-Je suis moi aussi très curieux de connaitre le nom de votre commanditaire , a votre place je le révèlerais rapidement car contrairement a la jeune femme ici présente , je ne vous tuerais pas rapidement , d'un coup de griffe, non , je vous ferais souffrir tout en vous gardant en vie.

Il était sadique. Un humain qui aimait que les autres souffrent. C'était un homme comme on en rencontrait de plus en plus dans ce monde étrange. Jeanne put sentir le dernier souffle de son assassin s'échapper de lui. Elle n'avait pas besoin de regarder, il s'était probablement suicidé ... Un employeur qui envoyait autant d'assassins devait certainement bien les choisir. Son sauveur poussa un soupir et commença à récupérer les lames d'argent qui, à leur simple vision, faisaient frémir la jeune lycanthrope. Avant même d'y réfléchir, elle lâcha d'une voix sifflante, comme si l'inconnu était son ennemi :

-Vous serez bien lâche de les utiliser un jour sur moi.

Quelque chose dans le fait de parler débloqua ses muscles, et elle sentit que ses membres flanchaient de nouveau. SU-PER. Elle était totalement une proie, maintenant. Elle avança vers la cape de son assassin et la balança sur elle avant de se retransformer. Jeanne vacilla quelque peu, mais réussit à s'appuyer assez longtemps sur le mur pour s'appliquer maintenant un sort pour s'habiller. Elle était étonnée que sa magie ne lui ait pas joué un mauvais tour, alors qu'elle ne l'utilisait plus, et ne pensait plus à elle. A croire que la peur faisait des miracles. Mais le peu qui lui restait, s'évapora dans son sort pour s'habiller et elle désactiva automatiquement sa magie. C'était stupide de faire ça, mais elle n'allait ni se changer devant un inconnu, ni lui demander de lui faire des vêtements à sa place. Elle retira la cape de l'assassin, alors qu'un débardeur et un pantalon simple couleur marron étaient apparu en dessous. Mais alors qu'elle tenait la cape d'une main, elle sentit de nouveau cette odeur étrange ... Elle porta la cape à son nez et fronça celui-ci ! Non parce que la cape sentait mauvais, mais parce que cette odeur qui la gênait, était totalement imprégnée dessus. Soudain, un souvenir fuguasse lui revint ... elle lâcha la cape de dégout et sans même lancer un regard à l'inconnu, se jeta au sol à côté du loup noir. Elle le tourna afin de pouvoir voir la nuque de l'animal, et de chercher dans les poils la raison de sa soudaine peur. Entre deux couches de poils, elle put reconnaitre grâce à sa vision nocturne une lune où se dessinait une balance à poids. Elle tomba en arrière, alors que l'eau trempait ses vêtements. Elle souffla d'une voix aigu :

-Non, pas lui ! Non ...

Elle jeta des coups d'oeil dans tous les coins sombres, les yeux écarquillés. Puis son regard se porta sur l'inconnu, qui regardait son manège avec une expression plutôt indéchiffrable. Il devait la prendre pour une folle. Il ne savait pas. Elle se redressa péniblement et tituba avant de s'appuyer sur le jeune homme en lui soufflant comme une démente :

-Il faut partir, MAINTENANT !

Elle lâcha son bras et s'appuya sur le mur le plus proche, tremblante. Même sans force, il fallait qu'elle parte, et vite ! En voyant que l'inconnu la fixait toujours sans rien faire, elle s'adossa au mur avant d'enchainer :

-Tu ne comprends pas, tu es rentré dans son jeu en me sauvant ! Je ... je ne savais pas que c'était lui, sinon, je t'aurais empêché de tuer l'assassin.

Elle s'écarta du mur et essaya de marcher un peu près normalement, elle devait partir de cet endroit ... Elle s'approcha du cadavre du premier assassin, afin de récupérer Karlyn. Puis elle mit ses vêtements dans sa sacoche et se redressa. Demain, elle partira loin d'ici, loin de l'école, il fallait qu'elle disparaisse. Il fallait que personne ne la trouve. Il fallait qu'elle devienne une ombre pour lui échapper ... Elle continua :

-Pas la peine que tu meurs avec moi. Je suis condamnée dans tous les cas. Il me trouvera, ce n'est plus qu'une question de temps ... Peut-être gagnerai-je quelques années si je me cache. Comment a-t-il fait pour me trouver ? Comment a-t-il compris ? ...

L'inconnu ne bougeait pas. Était-il fou ? Pourquoi ne comprenait-il pas ? Il allait mourir si il restait là. IL allait arriver. IL allait le tuer. Après elle. Jeanne se tourna vers son compagnon, les yeux devenus ceux d'un loup -sa magie s'étant éteinte. Elle vrilla son regard paniqué dans le sien, avant de souffler :

-Si tu restes avec moi, tu meurs. Si tu t'enfuis, tu as peut-être une chance de t'en sortir ... Tu ne comprends pas. Même à deux, on ne peut pas le tuer. Il doit avoir une armée d'assassin aujourd'hui ...

Jeanne prit un air songeur, calculant combien de temps il lui restait avant qu'IL n'arrive. Combien de temps mettra-t-elle à atteindre son auberge ? Non, pas son auberge, une autre. Elle devait en trouver une autre ... Puis quand elle reporta son attention sur le jeune homme, elle se demanda combien de temps elle survivrait si il l'aidait. Mais pourquoi l'aiderait-il ? Elle n'en avait aucune idée, mais ce qu'elle savait, c'est que seule, au milieu des ruelles, elle ne ferait pas long feu.
Elle n'avait pas le droit de lui demander ça, mais elle allait le faire quand même parce que sans lui, elle allait mourir :

-Mais si tu veux comprendre, c'est ailleurs. Il faut que je me trouve une autre auberge. Si tu prends le risque de mourir avec moi, je t'explique là-bas.

Et là, c'était le verdict final. Sa vie entre les mains d'un inconnu ... Foutue ville, foutue vie, foutue journée.